top of page

Matthieu 24, 42-51

  • Photo du rédacteur: Nicodème
    Nicodème
  • 30 août 2018
  • 3 min de lecture

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”, et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »


Veiller, se tenir prêt est l'attitude que Jésus nous demande de vivre. 

Dans cette veille il y a une notion de protection : protéger ce qui nous est confié, les biens, mais aussi et surtout ceux qui nous sont proches, ceux qui sont sous notre responsabilité particulièrement les plus vulnérables... Il y a aussi la Notion de "Care" de "prendre soin" de tous, et Jésus rajoute : en leur donnant la nourriture en temps voulu. Ce n'est n'est peut-être pas un hasard que la mission de l'homme soit de "nourrir au temps voulu, ceux qui lui sont confié." c'est intéressant. C'est comme si, il ne fallait pas louper le moment où l'autre mon frère a faim, de pain mais aussi de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. C'est peut être cela être attentif au Souffle de Dieu qui nous précède. 

Dans cette veille il y a aussi la notion de constance et de fidélité. Il y a celui qui quoiqu'il arrive, ne lâche rien de sa mission et avec constance, continue de veiller, de protéger et de nourrir ceux dont il a la responsabilité. Et puis il y a celui qui se lasse, et se laisse aller dans la débauche et l'ivrognerie, en ne pensant plus qu'à lui-même, en se détruisant et en détruisant les autres.

De ces deux attitudes opposées découle deux mouvements. Le premier serviteur fidèle et sensé se voit confier la totalité des biens du maître, et chose importante il est heureux. On peut donc en déduire que de l'effort de constance, de fidélité et de bonté découle une joie profonde réelle et cette joie est appelé à grandir de plus en plus dans la même mesure que le don de lui-même.. Il y a une notion d'éternité dans le don de soi qui rend profondément joyeux !

À l'opposé celui qui vit se laisse aller et vit dans la débauche exclusivement centré sur lui même se rend du même coup très malheureux et se détruit petit à petit. Ses perspectives d'avenir sont réduites à moins qu'il ne se retourne en lui-même et se reprenne en main. 

Alors on pourrait dire que veiller, c'est s'ouvrir chaque jour un peu plus à cette part d'éternité joyeuse qui est en nous et ne demande qu'a grandir au cœur de toutes nos relations.

Comments


bottom of page