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Quand le disciple est prêt, le maître apparaît

  • Photo du rédacteur: Nicodème
    Nicodème
  • 21 avr. 2018
  • 1 min de lecture

Il reste cependant que le préalable essentiel d'un accompagnement sera toujours du côté de celui qui cherche sincèrement, et qu'il ne pourra pas ne pas trouver, s'il est lui-même suffisamment prêt. Le dicton de la sagesse hindoue se vérifie ici : "Quand le disciple est prêt, le maître apparaît". Nous retrouvons une affirmation analogue dans un apophtegme célèbre :" Un abba du désert demande à un autre abba : Pourquoi les moines d'aujourd'hui n'ont plus de paroles à donner ?" (En clair : pourquoi n'y a-t-il plus de bons pères spirituels aujourd'hui ?).

Réponse : Parce que les fils ne savent plus écouter. La qualité de la recherche et de l'écoute finit par susciter l'accompagnement. C'est la réponse que Dorothée de Gaza donnait à des moines qui se plaignaient de ne pas trouver le père spirituel si longtemps recherché, capable de révéler la volonté de Dieu. Après quoi, on pourrait, à la rigueur, s'adresser à n'importe qui, même à un tout petit enfant. Car Dieu mettrait ses propres paroles dans la bouche du petit enfant, pour exaucer la foi de celui qui cherche sincèrement. Au contraire, même si on s'adressait à un prophète, mais sans une foi suffisante, Dieu mettrait plutôt un esprit d'erreur dans la bouche du prophète, pour tromper celui qui n'est pas réellement disposé à entendre." (Dorothée de Gaza, Instructions, V, 68)

Encore une fois, ce n'est pas le savoir, ni l'expérience, ni la compétence de l'accompagnateur qui comptent, mais bien plutôt la disponibilité profonde de celui qui demande."

In "La grâce peut davantage, l'accompagnement spirituel, André Louf - éd. DDB

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