Jean 6, 52-59 Celui qui mange ma chair demeure en moi et moi en lui...
- Nicodème
- 20 avr. 2018
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En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. »
Ce mouvement qui apparait dans cette phrase de l'évangile d'aujourd'hui est étonnant car il semble inversé. Quand on mange, c'est d'abord la nourriture qui entre en nous alors que dans cette phrase de Jean, c'est nous qui en mangeant entrons et demeurons en Dieu, puis après dans un deuxième temps Dieu qui demeure en nous.
Un prêtre avait eu une magnifique image pour expliquer cette phrase à un groupe de jeunes. L'image d'une bouteille (sans bouchon !) que l'on jette dans l'océan. Elle va dans un premier temps s'immerger complément dans l'eau, puis remonter à la surface et enfin progressivement, l'eau va entrer en elle et la remplir pour l'entrainer vers le fond.
Si l'on fait un petit parallèle avec la phrase de l'évangile d'aujourd'hui, on pourrait se dire qu'avec Dieu c'est la même chose. Manger le Pain, Manger la Parole, c'est comme se plonger en Dieu et, petit à petit, Dieu va entrer en nous et progressivement nous emmener dans les profondeurs de sa Vie et de son être.
On pourrait aussi observer ce qui se passe quand l'eau est au contact de la bouteille. L'eau épouse toutes les formes de la bouteille, les creux, les bosses, elle passe partout. Avec Dieu c'est pareil, il va pénétrer dans tous les recoins de notre être, dans les failles, les blessures, les défauts. Il épouse sans problème toutes les formes.
L'image est simple, mais tellement parlante pour moi ce matin.
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