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Jean 4, 43-54

  • Photo du rédacteur: Nicodème
    Nicodème
  • 17 mars 2018
  • 2 min de lecture

En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée. – Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. » Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.

Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.



La foi de cet homme Seigneur est exemplaire, mais je remarque qu'il y a plusieurs étapes, comme si elle avait besoin d'être confirmée, d'être approfondie et enracinée dans la vie de tous les jours pour être contagieuse et s'étendre à tous. 

Le premier acte de foi qu'il fait, est totalement gratuit, et il repart en croyant La Parole de Jésus : son enfant est vivant. Il y a une distance entre lui et son enfant qu'il doit parcourir pour le rejoindre. Ce premier pas dans la confiance s'éprouve dans le temps et dans l'espace. Il ose marcher seul pendant un certains temps sans aucune certitudes, juste en croyant.

Le deuxième acte de foi, se confirme dans la recherche de la cohérence des événements qui se sont passés à la fois quand Jésus à dit cette parole, mais aussi quand le fonctionnaire à cru. il me semble que le miracle advient lorsque notre acte de confiance est donné dans une Parole reçue. Mais cela n'exclu pas de continuer à chercher et à comprendre au cœur de la confiance. 

Je perçois cette tension entre la confiance et la quête. Quand nous faisons un acte de foi, il nous faut encore et encore chercher. Quand nous cherchons, il nous faut aussi encore et encore croire. 

Chercher comme si nous avions trouvé Celui que nous cherchons. Et croire comme si nous devions encore et encore Le chercher. La quête est infinie et la foi sans fin...

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