Marc 16, 1-7
- Nicodème
- 31 mars 2018
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 avr. 2018

Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : " Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé. Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit."
Les femmes vont au tombeau... Elles ont pensé à tout, au parfum pour le corps, elles se sont levées de bonne heure et elles partent. Une chose cependant, qui n’est pas des moindre et elle n'y pensent qu'en route, « qui nous roulera la pierre ? »
Les trois femmes y parviendront-elles seules ? Sûrement pas !
Mais elles partent quand même ! même si en face d'elle se trouve un obstacle insurmontable, trop lourd, une impossibilité même : "rouler la pierre".. Cela ne les empêchent pas de marcher... Elles avancent les yeux au sol, avec le désir de rejoindre Ton corps Jésus, pour lui rendre un dernier hommage. Mais il y a cette pierre qui les séparent de toi, cette pierre si pesante qui bloque ce dernier lien qui les relie à toi, pierre de la mort et de la séparation.. Elles avancent vers l'impossible, elles en ont conscience, mais elles avancent quand même avec cette confiance, propre à ceux et celles qui feraient n'importe quoi pour accompagner jusqu'au bout de la nuit celui qu'elles aiment...
Et voilà qu'en arrivant, l'obstacle, la pierre, si dure, si pesante est déjà roulé !
Comme si, ce qui n'était pas à notre portée, ce qui était trop lourd, trop écrasant, quelqu'un d'autre s’était chargé de le faire bouger...
Après la pierre, autre constatation : Ton corps à disparu Seigneur..
Alors, l'absence se fait ressentir plus violemment encore... C'est au cœur de tous ces sentiments qui se mélangent, qu'apparaît cet « homme en blanc », comme pour nous signifier qu'au cœur de cette nuit si sombre, il y a souvent des êtres lumineux, des frères, des soeurs, qui sont capables de nous aider à nous en sortir : "n'aie pas peur, ne crains pas" ne reste pas dans la nuit, celui que tu aimes n'y est pas, il est ailleurs maintenant, il n'est plus dans ce tombeau, dans cet abîme de ténèbres qui t'englouti, il est dans La Vie...il te précède dans cette Vie.. Ces être lumineux nous redonnent l'espérance et nous aide à nous mettre en route. La quête ne se fait certainement pas parmi les morts, mais bien dans un ailleurs qui n'est autre que notre quotidien, le quotidien de nos rencontres... C'est bien là que Le Ressuscité nous attend et qu'Il se donnera à "voir"...
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